Les Cogne-trottoirs

Laboratoire de création :2 clown.e.s pour un exploit
Dates: du 25 août au 3 septembre 2024 : arrivée de toutes et tous le 25 août entre 10h et 11h et départ le 3 septembre après midi

Lieu du stage: L'oasis pour le vivant, Les ormes, 51240 Coupéville

Prérequis :
avoir une expérience du clown. Avoir expérimenté l'approche d'Eric Blouet est un plus mais pas une nécessité

Coût du stage : 750€ + 5€ d’adhésion à la cie Les cogne-trottoirs + 10€ d'adhésion à l'association Les Ormes
Ce prix comporte le coût pédagogique, l’hébergement et les repas midi/soir

Renseignements et inscriptions : envoyez lettre de motivation et CV à slyvebernard@gmail.com – 06 52 02 41 47

Contenu
Ce laboratoire est une exploration du jeu à deux autour d'un cadre dramaturgique : l'exploit.

Un duo, c'est deux solitudes qui se rencontrent. Donc nous mènerons un travail autour de l'état, et des ressources qu'un.e acteur.ice doit déployer pour permettre au Clown d'arriver.

Mais le duo ne s'arrête pas là. C'est deux solitudes qui se rencontrent autour du plaisir de jouer à deux. A deux, tu ne joues jamais ce que tu veux, mais ce que tu peux avec l'autre. C'est un subtil équilibre à trouver entre toi et la relation à l'autre. La relation et le jeu sont au cœur du travail, ce qui permet souvent aux joueur.se.s de se décoller de leurs états d'âme. Ainsi, par le duo, le Clown grandit et ses failles peuvent se mettre en jeu au lieu de rester collées au Je de l'ego.

Le duo, c'est l'occasion d'expérimenter plusieurs postures : un.e observateur.ice qui se nourrit et se laisse traverser par l'énergie de l'autre, faire choeur avec l'autre dans son jeu, ou encore le contre point.

Grâce à la dramaturgie de l'exploit, les clown.e.s expérimenteront aussi les rôles de metteur.e.s en scène et de coach.e.s.

Ce canevas reste au service des clown.e.s : l'écriture est un tremplin pour qu'iels s'éveillent. Notre ligne de mire est un jeu d'incarnation, et non de situation. Ainsi, ce qui nous importe le plus ce ne sont pas les actes entrepris, mais leurs résonances, car c'est à travers elles que se révèle l'essence de la relation entre les clown.e.s.

Nous utiliserons les mêmes outils d'expression des joueuses et joueurs, à savoir le corps, la voix, le mot. La respiration et l'énergie seront notre point d'orgue pour écrire un jeu d'expression.

Et puisqu'il s'agit d'écrire à deux, nous partagerons cette écriture avec un public le 1er septembre. Nous retrouverons les clown.e.s en solo le 2 septembre pour apprécier au plateau dans les corps les empreintes laissées par cette semaine en duo.

L'intervenante
Sylvie Bernard
Comédienne de formation, j’expérimente le conte, le théâtre physique, le cabaret, le mime, le théâtre invisible, le masque, le butô et le cirque. En 2007 je créée avec Marjorie Neau la compagnie Les cogne-trottoirs et défend un théâtre engagé et poétique.

Le clown, que je découvre en 2010, devient mon expression de prédilection.

Je me forme auprès de Gilles Defacques, Marie Laure Baudain, Alexandre Pavlata, Michaël Egard et Eric Blouet.

De 2013 à 2020, se crée avec Eric Blouet une complicité de pédagogues, de metteur en scène et d’actrice :
Je me forme à ses côtés (stages d’émergence, de duo, d’écriture), co anime les stages du désert en 2018 et 2019 ; jusqu’à développer mes propres stages en région lilloise depuis 2017.
Je crée avec lui mon premier solo : Vivix, ovaires et contre tout, en 2016.

En 2018, je crée Jacqueline Verger, aux côtés de Joël Roth, Eric Blouet et Stéphanie Constantin en regards extérieurs.
Je suis actuellement en création d'un duo de clownes avec Emmanuelle Bonmariage.

Je travaille par ailleurs en direction d'acteur.ice sur plusieurs créations Clown et Cirque, notamment avec le Centre Régional des Arts du Cirque de Lomme, la cie Artbigüe d'Angers, le Cirque inachevé, le Groupe Zur, la cie Les 6 doigts de pied.

Présence vocale - Présence du clown
Dates: du 2 au 15 avril 2024 - arrivée le 2 fin d’après midi, et départ le 15

Lieu du stage: La Machine à coude, lieu dit la vacherie, 86400 Voulême

Prérequis: aucun, sauf l'envie de jouer. Ouvert à toutes et tous, débutant.e.s comme confirmé.e.s

Coût du stage: stage AFDAS - contacter la Machine à coude pour les tarifs

Renseignements et inscriptions: lamachineacoude@gmail.com - 07 82 80 53 19

Contenu
Le Clown, une présence particulière

Je me suis souvent posé la question si le clown était courageux, insouciant ou inconscient. En fait, il est vivant – Michel Dallaire
Un clown, c'est un humain qui fait comme il peut, en jeu – Eric Blouet

Le Clown est un.e joueur.se de l'extrême parce qu'il tisse au présent une toile de jeux avec tous les fils de son être.
Le Clown est plus une philosophie qu'une technique de jeu. C'est choisir que le corps et le mental sont des partenaires qui invitent au jeu ; c'est ouvrir un nouveau regard, celui du joueur, sur les mouvements du corps et les pensées qui nous traversent.
Cette distance c'est le lâcher prise, et elle sera possible grâce à cette intention première qui nourrit le clown : l'envie de jouer, ou comme je l'appelle souvent : « le sourire au fond de la gorge ».
Ainsi, le Clown est un chemin vers une ivresse de vivre. Et c'est cette ivresse qui lui donne une présence si particulière, une présence à la fois intime et universelle.
Pour toucher à cette ivresse, ma vision du Clown est portée par l'énergie. Avec le Clown, nous entrons dans le théâtre de l'énergie, et non dans le théâtre psychologique.
Nous aborderons donc le Clown comme un voyageur, un « glaneur de sensations », un monstre d'énergies au cœur du présent.

Inspirée notamment par les enseignements d'Eric Blouet, nous déploierons ce sourire du Clown par un travail sur les énergies et leurs résonances, et nous libérerons l'état créatif du Clown grâce à une boîte à outils d'expressions (danse, chant, revendication, confession, écriture automatique...).
Notre cadre de recherche sera libéré du rapport frontal au public, car pour moi, le Clown est l'art de la relation à soi, et c'est cela qui permet de toucher le public dans son humanité. Le Clown ne joue pas pour le public, mais bien avant tout pour lui, et il partage cette aventure.

Je dis souvent aux stagiaires que la voix est la meilleure amie du Clown pour entrer dans le lâcher prise. C'est pourquoi j'ai appelé Jenny Dahan à mes côtés pour travailler la présence vocale des joueur.se.s. Et puisque le Clown cherche à exprimer le bouillon de vie qui l'habite, quoi de mieux qu'un travail vocal pour libérer ce que nous avons à défendre, à confier, à chanter.
Les journées commenceront par une exploration de nos voix avec Jenny, et se poursuivront à mes côtés pour l'éclosion des joueur.se.s, autour d' exercices en groupe, en duo, et des passages solos en improvisation.

Présence vocale avec Jenny Dahan

Il s’agit d’être là, avec son corps dans un espace à un moment donné, puis la voix est là aussi et c’est tout ça en même temps : la voix est à la fois le corps, le moment, l’espace.
Il s’agit de la voix de l’être en même temps que la voix de tout ce qui n’a pas de voix dans l’univers. L’être se laisse traverser et ça chante, ça crie, ça résonne, ça ressent, ça exprime, ça vit.

Mon travail s'articule autour de deux axes :
– l'exploration de la voix en dehors de toute considération musicale ou artistique :
un espace pour rencontrer votre voix et la libérer, faire lâcher les blocages qui parfois l'empêchent de sortir
– l'improvisation collective :
un espace pour apprivoiser la voix de façon ludique et improviser collectivement avec nos différentes sensibilités

Concernant le travail de la voix, mon approche s’inspire très largement du Roy Hart mais aussi de mon propre parcours.
Il s’agira de petit à petit mettre le corps et l’être dans un tel état que la voix n’a plus qu’à sortir, tout simplement.
Concernant l’improvisation collective, je mettrais en place des protocoles simples et libérateurs tels que les circle songs,des jeux glanés au fil des stages et des rencontres, et inventés avec mon groupe de chorale expérimentale.

Les intervenantes
Sylvie Bernard
Comédienne de formation, j’expérimente le conte, le théâtre physique, le cabaret, le mime, le théâtre invisible, le masque, le butô et le cirque.
En 2007 je créée avec Marjorie Neau la compagnie Les cogne-trottoirs et défend un théâtre engagé et poétique.
Le clown, que je découvre en 2010, devient mon expression de prédilection. Je me forme auprès de Gilles Defacques, Marie Laure Baudain, Alexandre Pavlata, Michaël Egard et Eric Blouet.
De 2013 à 2020, se crée avec Eric Blouet une complicité de pédagogues, de metteur en scène et d’actrice :
- Je me forme à ses côtés (stages d’émergence, de duo, d’écriture), co anime les stages du désert en 2018 et 2019 ; jusqu’à développer mes propres stages en région lilloise depuis 2017.
- Je crée avec lui mon premier solo : Vivix, ovaires et contre tout, en 2016.
En 2018, je crée Jacqueline Verger, aux côtés de Joël Roth, Eric Blouet et Stéphanie Constantin en regards extérieurs.
Je travaille par ailleurs en direction d'acteur.ices sur plusieurs créations clown et cirque, notamment avec le Centre Régional des Arts du Cirque de Lomme, la cie Artbigüe, la cie Cirque inachevé et le groupe Zur.
Jenny Dahan
Je chante, j’écris de la poésie, des chansons, je joue, j’improvise, tout ça c’est mélangé et ça fait 20 ans que ça a commencé !
Depuis plus d’une dizaine d’années, je chante mes textes un peu partout. D’abord accompagnée de deux musiciens, je chante aujourd'hui toute seule ; mes créations sont un mélange de chansons, poésie, slam, impro.
Je suis depuis toujours animée d’une grande curiosité pour tout ce qui est invisible et que l’on ne peut pas nommer ; ce qui m’a amené à m’intéresser à diverses pratiques comme le qi gong, le yoga, le setaï, la méditation.
Je me suis aussi intéressée au jeu, j’ai suivi plusieurs stages Clown avec Eric Blouet (stage d’émergence, stage de dramaturgie), et me suis intéressée à sa pédagogie en étant à ses côtés sur des stages.
J’ai rencontré « le travail de la voix » avec l’approche du ROY HART en 2018 et depuis je suis passionnée. J’ai suivi une dizaine de stage avec Ulrik Barfod, formateur en Roy Hart, avec lequel j’ai la chance aujourd’hui de participer à un travail de recherche où je crée et expérimente ma propre pédagogie.
J’anime depuis 2018 une chorale expérimentale : le coeurnichon, qui pratique le travail de la voix ainsi que l’improvisation collective.
Je décrirai mon approche de la voix comme intuitive et poétique.

Présence vocale - Présence du clown
Dates: du 21 septembre au 2 octobre 2024 : arrivée de toutes et tous le 20 fin d’après midi ou soirée, et départ le 3

Lieu du stage: La Machine à coude, lieu dit la vacherie, 86400 Voulême

Prérequis: aucun, sauf l'envie de jouer. Ouvert à toutes et tous, débutant.e.s comme confirmé.e.s

Coût du stage: stage AFDAS - contacter la Machine à coude pour les tarifs

Renseignements et inscriptions: lamachineacoude@gmail.com - 07 82 80 53 19

Contenu
Le Clown, une présence particulière

Je me suis souvent posé la question si le clown était courageux, insouciant ou inconscient. En fait, il est vivant – Michel Dallaire
Un clown, c'est un humain qui fait comme il peut, en jeu – Eric Blouet

Le Clown est un.e joueur.se de l'extrême parce qu'il tisse au présent une toile de jeux avec tous les fils de son être.
Le Clown est plus une philosophie qu'une technique de jeu. C'est choisir que le corps et le mental sont des partenaires qui invitent au jeu ; c'est ouvrir un nouveau regard, celui du joueur, sur les mouvements du corps et les pensées qui nous traversent.
Cette distance c'est le lâcher prise, et elle sera possible grâce à cette intention première qui nourrit le clown : l'envie de jouer, ou comme je l'appelle souvent : « le sourire au fond de la gorge ».
Ainsi, le Clown est un chemin vers une ivresse de vivre. Et c'est cette ivresse qui lui donne une présence si particulière, une présence à la fois intime et universelle.
Pour toucher à cette ivresse, ma vision du Clown est portée par l'énergie. Avec le Clown, nous entrons dans le théâtre de l'énergie, et non dans le théâtre psychologique.
Nous aborderons donc le Clown comme un voyageur, un « glaneur de sensations », un monstre d'énergies au cœur du présent.

Inspirée notamment par les enseignements d'Eric Blouet, nous déploierons ce sourire du Clown par un travail sur les énergies et leurs résonances, et nous libérerons l'état créatif du Clown grâce à une boîte à outils d'expressions (danse, chant, revendication, confession, écriture automatique...).
Notre cadre de recherche sera libéré du rapport frontal au public, car pour moi, le Clown est l'art de la relation à soi, et c'est cela qui permet de toucher le public dans son humanité. Le Clown ne joue pas pour le public, mais bien avant tout pour lui, et il partage cette aventure.

Je dis souvent aux stagiaires que la voix est la meilleure amie du Clown pour entrer dans le lâcher prise. C'est pourquoi j'ai appelé Jenny Dahan à mes côtés pour travailler la présence vocale des joueur.se.s. Et puisque le Clown cherche à exprimer le bouillon de vie qui l'habite, quoi de mieux qu'un travail vocal pour libérer ce que nous avons à défendre, à confier, à chanter.
Les journées commenceront par une exploration de nos voix avec Anna, et se poursuivront à mes côtés pour l'éclosion des joueur.se.s, autour d' exercices en groupe, en duo, et des passages solos en improvisation.

La voix du corps avec Anna Weber

Comment donner un corps à la voix et une voix au corps?

Le travail que nous allons mener ensemble cherche à ouvrir un espace, créer une disponibilité pour que la voix puisse sortir libre.
Nous allons donc jouer avec la respiration, créer un lien avec notre corps dans toutes ces différentes parties pour voir comment il résonne. Cela va ouvrir un chemin où la voix pourrait circuler comme une rivière dans son lit.

La voix est souvent perçue comme une identité. Chaque chose a un son, un bruit. Donc si nous ouvrons toutes les possibles résonances du corps, celui pourrait incarner une plus grand partie du monde et alors donner une ouverture à ce que nous croyons être notre identité.
Nous allons essayer d’accéder à des sonorités surprenantes, déstabiliser l’idée qu’on a construit de notre voix pour qu’elle puisse devenir un outil libre de jugements.
C'est un travail qui veut accompagner un Clown libre, vaste, ouvert à la résonance de l’univers.
Nous allons essayer d’écouter vraiment notre voix, l’autre et le monde. Il ne s’agit pas de chanter mais d’écouter.
Le travail se base sur la technique vocale “Embodied voicework” créée par Lisa Sokolov qui m’a était transmis par Nihan Devecioglu. Parallèlement, je suis aussi partie en Mongolie apprendre le chant mongole et cela a ouvert le rapport que j’ai avec ma voix dans une direction plus “sauvage”.
L’idée c’est de permettre au Clown d’avoir une voix à ample spectre pour qu’il puisse se surprendre d’être “autre” et aussi lui permettre d’étendre ce qui est là et entrer en résonance.
Nous allons également chanter ensemble et en binôme pour apprendre à donner notre voix.
Il s’agit de se rendre disponible, de se laisser faire, de s’abandonner à ce qui est la, à la présence et au présent de notre corps-voix.

Les intervenantes
Sylvie Bernard
Comédienne de formation, j’expérimente le conte, le théâtre physique, le cabaret, le mime, le théâtre invisible, le masque, le butô et le cirque.
En 2007 je créée avec Marjorie Neau la compagnie Les cogne-trottoirs et défend un théâtre engagé et poétique.
Le clown, que je découvre en 2010, devient mon expression de prédilection. Je me forme auprès de Gilles Defacques, Marie Laure Baudain, Alexandre Pavlata, Michaël Egard et Eric Blouet.
De 2013 à 2020, se crée avec Eric Blouet une complicité de pédagogues, de metteur en scène et d’actrice :
- Je me forme à ses côtés (stages d’émergence, de duo, d’écriture), co anime les stages du désert en 2018 et 2019 ; jusqu’à développer mes propres stages en région lilloise depuis 2017.
- Je crée avec lui mon premier solo : Vivix, ovaires et contre tout, en 2016.
En 2018, je crée Jacqueline Verger, aux côtés de Joël Roth, Eric Blouet et Stéphanie Constantin en regards extérieurs.
Je travaille par ailleurs en direction d'acteur.ice sur plusieurs créations Clown et Cirque, notamment avec le Centre Régional des Arts du Cirque de Lomme, la cie Artbigüe d'Angers, le Cirque inachevé, le Groupe Zur, la cie Les 6 doigts de pied.
Anna Weber
Je suis née en Italie. Je me suis formée aux Arts du cirque à l'Ecole Nationale Supérieure Académie Fratellini, ainsi qu'à l'Université Paris 8 en Arts du spectacle-Théâtre.
Au long de ce parcours, grâce à une blessure importante, je découvre le travail de la voix et rencontre le Clown.
Je me forme avec Nihan Devecioglu en suivent plusieurs stages ainsi que avec Haim Isaac, Sainkho Namchylak et en 2017 je part en Mongolie pour un stage de Khoomi avec Tzerendavaa.
La voix devient un point important de ma recherche artistique et j’intègre ce travail dans mon première solo “Un cheval des cheveux” (2019).
Après presque 10 ans des voyages, recherches et rêves communs, je crée en 2020 avec Anna Buraczynska la compagnie Laskaskas et nous créons Let It Happen, spectacle de cirque pluridisciplinaire, et “Laskaskas, un concert acoustique et intime qui rassemble les chants récoltés et créées lors de nos voyages.
Depuis 2021 je poursuis mon apprentissage du Clown auprès de Eric Blouet, et attirée par les expériences initiatiques, je pars en 2023 en stage avec lui dans le désert au Maroc où j’approfondis cette pédagogie du joueur organique. C’est là que je rencontre Sylvie Bernard.

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